gianpiesport

J’ai couru hier le semi de Paris « sans pression », c’est à dire sans objectif, si ce n’est celui de terminer. Comme j’aime courir, pour me relaxer et prendre du plaisir. Je suis le seul de mon entourage à appliquer cette méthode, mes potes étant généralement plutôt portés sur la perf. (c’est leur droit), avec une seule question à la clef : « t’as mis combien? ». Ça m’agace, alors dans certains cas où je souhaite « être tranquille », je cours désormais sans chip. No chip, no time!

Hier ma condition était précaire après Tokyo, sa course, le voyage et surtout cette rhino-pharyngite qui ne me quitte plus. En réalité mon semi ne s’est pas mal passé côté rhume, mon problème venant plutôt (c’est rarissime chez moi) de quelques douleurs aux cuisses que j’attribue peut être au froid matinal dans l’attente du départ. J’ai déjà eu ce type de troubles, rien de grave, mais pas agréable.

Mais mon gros désappointement vient de l’organisation de la course elle même. Comme déjà constaté lors des précédentes éditions, trop de monde (même les dossards « élites » ont été gênés par des « invités »), ravitos fouillis et manque de solide, parcours pas très sympa et surtout absence total de spectateurs…. J’avoue ne plus tellement avoir maintenant envie de courir le marathon début avril! Le seul avantage à retirer de cette future épreuve , c’est qu’elle se court à Paris. J’avais pourtant hésité à m’inscrire. D’ici que je modifie mon programme!