Tokyo Marathon
DIAPO du MARATHON du 26 FEVRIER
Mercredi 22 février. Alors que je suis à Saint Germain en Laye, dans la rue pour « affaires », le téléphone sonne. C’est mon pote GG de Planet Tours qui m’apprend que pour raison de grève des contrôleurs aériens de Frankfurt, notre vol initialement programmé jeudi à 10h45 est avancé de 2 heures. Conséquence, je vais devoir prendre un taxi pour me rendre à Roissy, à 50 euros la course, plutôt que d’avoir recours à Roissybus! Enervé par cette nouvelle , je croque mon èinième bonbon de la journée (il n’est que midi) avec certainement un peu plus de « mordant » qu’habituellement et hop, ma molaire, soignée 4 jours plus tôt par mon ami Yoyo, se brise partiellement avant de se « désagréger » quelques heures plus tard lors de mon dîner. Affolement général pour Gianpie. Isabelle Running consultée me recommande ne pas partir ainsi pour Tokyo. Ce n’est pas le cas de Melle Prune, également prise en conseillère dans cette affaire. Ses propos sont même assez clairs: « tu ne vas pas te dégonfler, les services d’urgences pour les dents ça existe à Paris »! Elle a raison. rendez vous est donc pris avec un dentiste (celui des stars) à 23h avenue Georges V. J’en sortirai à une heure du matin ce jeudi 23 février, avec une dent provisoire neuve. Le temps de rentrer chez moi en taxi, de finir ma valise et il est 5 heures AM. Un taxi m’attend en bas de mon immeuble pour m’amener à Roissy.
Jeudi 23 février. Nous sommes 19 à partir avec Planet Tours. La supervision du groupe a été confiée à GG, « the best ». Je suis vraiment heureux de le retrouver, mon vieux pote, mais aussi de participer une fois de plus à un grand marathon avec Planet Tours qui ne m’a jamais déçu (quand on connaît mon exigence…). Avion pour Frankfurt « on time », puis 2 heures et demie d’attente du vol LH 710 pour Tokyo. Tout se passe bien, mais c’est long. En tout 15 heures de voyage depuis Roissy. A notre arrivée à Tokyo, après un vol pratiquement sans sommeil en ce qui me concerne, un bus assurant une liaison régulière entre l’aéroport de Tokyo, situé à 65 kms du centre, et les grands hôtels nous conduira déposer nos bagages au Keio Plaza Hotel, magnifique hôtel avec notamment, 6 restaurants, de nombreuses boutiques et une salle de fitness. J’ai d’ailleurs fini d’angoisser pour les hôtels tant les choix opérés par Planet sont parfaits. Vers 11h nous repartirons pour chercher les dossards mais aussi pour faire connaissance avec cette ville de Tokyo. Ce n’est que tard dans la soirée (22 heures en ce qui me concerne) que nous regagnons notre chambre. Nous sommes le vendredi 24 février 11PM et je n’ai pratiquement pas dormi depuis mon réveil le mercredi 22 à 7AM, soit si je calcule bien 55 heures sans sommeil compte tenu du décalage horaire. Et ça ne fait que commencer!
Samedi 25 février. Alors que le vendredi avait vu le soleil briller, samedi c’est un temps froid (proche de zéro degré) et pluvieux qui nous accompagne pour la course du petit dej., course que personnellement je zapperai, revenant à l’hôtel en petites foulées, sous la pluie, las d’attendre le départ. Samedi après-midi libre. Je découvre Tokyo seul, ou presque, puisque j’ai pris la précaution de charger sur mon IPhone une application absolument remarquable (sur les conseils une fois de plus, de Melle Prune) MTrip qui permet de se localiser à tous instants, par GPS (même en l’absence d’internet) avec aussi une liste impressionnante de sites à visiter (avec commentaires). Fabuleuse application, notamment lorsque l’on se trouve dans une ville aussi importante que Tokyo. La soirée se terminera au resto italien de l’hôtel Haytt pour un risotto génial. Cette journée m’a aussi permis d’apprécier encore mieux la disponibilité, la gentillesse et bien sûr, la politesse des Japonais. Un pays et un peuple remarquables. Beaucoup de choses à apprendre …
Dimanche 26 février. Jour de course. Près de 40000 runners au départ sélectionnés parmi les 360000 demandes d’inscriptions parvenues à l’organisation. Une organisation sans faille, un remarquable travail, qu’il s’agisse des bénévoles (14000 contre 3500 pour le marathon de Paris, par exemple), des ravitos, de l’attention portée par les organisateurs aux coureurs, et aussi du parcours (génial). Mais ce qui m’a surtout rempli de bonheur c’est le coté festif apporté par les participants japonais dont beaucoup sont costumés ainsi que par le public présent en très grand nombre tout au long du parcours toujours la pour vous encourager et pour vous offrir plein de choses comme des sushis, des gâteaux, du chocolat ou des boissons. Du jamais vu pour moi. Le meilleur des marathons auxquels j’ai participé. Fabuleux!
En ce qui me concerne la course, malgré le bonheur de courir dans cette ambiance, a été assez difficile, ayant pris froid notamment la veille, mais aussi en attente du départ. Précisons que le temps, sans pluie, était tout de même assez froid avec une température voisine de zéro à l’instant du départ.
Lundi 27 février. Encore levé de bonne heure, car aujourd’hui GG a décidé d’amener un groupe de volontaires visiter Kyoto, ville historique du Japon épargnée pendant la guerre compte tenu de ses richesses, située à 500 kms de Tokyo. Le voyage s’effectue par le train à très grande vitesse. Malgré le froid et la neige qui nous accueillent, cette journée sera à marquer dans notre voyage tant les lieux (temples, vieille ville..) visités sont somptueux. Le retour s’effectue très tard (en réalité le retour à notre base se fera à une heure du matin le mardi), et malgré la fatigue accumulée le groupe des 9 volontaires est ravi de sa journée.
Mardi 28 février. Peut être la plus belle journée pour moi. Parti en binôme, tôt le matin, avec mon ami GG j’ai pu visiter des hauts lieux de la capitale nipponne et apprécier les commentaires de mon ami GG. Et le tout au pas de course, comme « j’aime » (pour reprendre le terme employé par un réseau social très fréquenté).
Il n’y a pas à dire, ils ont la pêche les deux vieux (132 ans à 2)
Mercredi 29 février. Dernier rendez vous très matinal pour prendre le car pour nous rendre à l’aéroport, puis vol LH 711 pour Paris, via Frankfurt. Un grand merci, une fois de plus, à Planet de m’avoir permis de découvrir ce pays, ce peuple. Je n’en resterai pas la, et dès l’année prochaine, si je le peux, je reviendrai mais cette fois pour beaucoup plus longtemps afin d’apprécier encore plus la magie de ce pays. Vive le Japon. Vive Planet Tours.