Quelle journée; je m’en souviens comme si c’était hier tant j’ai eu plaisir à participer à cette épreuve. Transport le matin de la course depuis Chambéry par hélico jusqu’à Montélimar, 150 bornes parfaitement maitrisées malgré quelques cols à franchir, arrivée à Bédoin vers 13 heures, 6 premiers kms d’ascension du Ventoux corrects et puis… crevaison. J’attends un long moment la moto Mavic qui ne vient pas. Je change la chambre, je repars, mais la, sous le très chaud soleil, les 20 derniers kms de montées deviennent un véritable calvaire. Je ne suis pas le seul d’ailleurs à passer un sale moment. Certains marchent, d’autres tombent de vélo ou sont malades… Après près de deux heures j’arrive enfin au sommet du Ventoux pour franchir la ligne d’arrivée. Ouf! Mais ce n’en est pas fini de mes émotions. Dans la descente vers Malaucène, pour y retrouver l’hélico qui doit me rapatrier vers Chambéry, que j’effectue en vélo une fois la ligne d’arrivée franchie, je suis heurté par l’arrière par une ambulance dont les frein sous l’effet de la chaleur ont laché. Je suis envoyé, ainsi qu’un autre coursier, dans le fossé. Heureusement plus de peur que de mal (épaule tout de même amochée), le temps de faire un constat et un pansement (il y avait de charmantes infirmières dans l’ambulance) je repars vers mon hélico escorté par des motards de la gendarmerie. Rassurez vous pas d’accident d’hélico au retour, je regagne mon camp (en réalité un château) occupé par un groupe de cyclos AG2R dirigé par Christophe Agnolutto. Je vous l’avais dit en ouverture, une journée que je n’oublierai pas de si tôt!
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