Tokyo Marathon 2013
Quand on m’a invité à participer au Marathon de Tokyo, il y a à peine 15 jours, je n’ai pas hésité très longtemps tant l’édition 2012 m’avait plu. En réalité je m’étais gouré. Il ne s’agit pas d’un super marathon de plus mais bien, d’après moi, du « number one ». Organisation, accueil, public, parcours… tout est parfait. Pas un mètre sans un spectateur chaleureux vous applaudissant et vous proposant du réconfort (friandises, boissons, riz et même du poisson). Fantastique. Même le beau temps était de la partie malgré un froid glacial amplifié par le fort vent qui soufflait dans certaines artères. Quand on ajoute à cela l’excellent niveau de prestation offert par Planet-Tours (voyage, hôtel, visites), on n’éprouve que du bonheur.
Côté course, je n’ai pas trop éprouvé de problèmes, si ce n’est celui déjà évoqué du froid. Zéro degré et un fort vent qui place le ressenti à une température nettement négative.
42000 runners qualifiés pour 320000 demandes. Chiffre record!
Et puis j’arborais, pour la première foi, le maillot des « Étoiles du 8ème ». Alors obligé de se surpasser Gianpie! Je plaisante, bien sûr, car si le plaisir de porter cette tunique est certain, ma performance est restée bien conforme à mon rendement habituel.
Côté tourisme, que de belles choses vues, qu’il s’agisse de quartiers, de temples, de sanctuaires et d’architecture. Ici, à Tokyo, pas de plan d’urbanisme d’ensemble. L’ancien côtoie le récent comme pour le quartier de Nihombaschi avec ses vieux ponts et son avenue très sélecte où se donnent rendez-vous les vitrines des grandes marques. Takeshita, le parc Yoyogi, mais aussi Shibuya (on se croirait à Broadway), le zoo (et notamment ses magnifiques Panda), Shibuya, Shinjuku (à voir de nuit comme de jour), Shimbaschi (et son grand Starbucks), tous des lieux visités qui m’ont bien plu.
Mais le plus, indéniablement ressenti par rapport à d’autre pays visités, c’est la culture des japonais faite de gentillesse (quelquefois d’ailleurs poussée à l’extrême), la politesse (ici on n’élève pas la voix) et la cordialité. C’est super et j’adore la culture japonaise à un point que j’habiterais bien dans ce pays.
Pour le moment, faute de pouvoir m’y installer, je pense que j’y retournerai l’an prochain pour le marathon. Alors les amis, si ça vous tente, accompagnez moi!