71-Venice Marathon (23 octobre)

« Il Gazzettino », le quotidien local, titrait au lendemain des épreuves du 23 octobre:   « Ancora una partecipazione straordinaria per la trentunesima edizione. La carica dei 12mila tra sole e festa. Dall’estero oltre 1500 podisti in rappresentanza di 57 nazioni ». fullsizeoutput_92f7

Bon, en realité, si c’est vrai qu’il a fait beau il faut aussi preciser que les 12000 coureurs se sont répartis à égalité sur le marathon et sur le 10kms. Oui c’était la fête, avec de nombreuses animations tout au long du parcours, et un large public sur… les 3 kms courus en centre historique de Venise composé majoritairement de… touristes! Personnellement je n’ai pas trouvé le parcours aussi sympa qu’on le prétend! Bien moins sympa que ceux  de Barcelone ou de Séville par exemple. Et puis partir à 30kms de l’arrivée (à Strà dans la grande banlieue de Padoue) oblige une logistique pesante pour le vieux runner. Mais bon restons positif, c’etait pas mal tout de même. Nous courons le long de la rivière de la Brenta, après un départ depuis la Villa Pisani, Palais d’un ancien Doge de Venise, en passant par les villes de Fiesco d’Artico, de Dolo, de Mira et d’Oriago. De là on prend la direction de Malcontenta (km 20) pour passer le long de la zone industrielle de Marghera, le port pétrolier situé juste avant Venise, avant de rejoindre la ville de Mestre (km 25) où l’on fait 5 kms, avant de  parcourir le Parc San Giuliano (lieu de l’Expo marathon) sur 4 kms. Ensuite, monotonie sur 4 bons kms avec la traversée sur le Pont de la Liberté, instant psychologiquement difficile pour les marathoniens, permettant de rejoindre Venise. C’est alors que commence le tronçon le plus dur (mais aussi le plus fun) du Venicemarathon: les 14 ponts de Venise (avec à chaque fois une montée et une descente) depuis la zone portuaire de Tronchetto en bord de rive avec un instant magique (le seul ?) qu’est le tour d’honneur sur la Piazza San Marco avant l’arrivée 1 km plus loin Riva dei Sette Martiri, un nom qui s’applique bien à l’instant!img_3511En ce qui me concerne, rien de particulier à signaler si ce n’est une certaine lassitude et le désagrément d’avoir à rejoindre la ligne de départ éloignée le matin. Je pense qu’à l’avenir je choisirai mes courses aussi en fonction du critère de « zone de départ/arrivée ». Mais bon là aussi il faut être positif, j’ai passé un bon moment pour mon 71ème! Point positif, mes douleurs à la cheville droite ont singulièrement diminué, certainement grâce à la chevillère ultra-light que m’a recommandée de porter mon ami Vincent.