Haspa Marathon Hamburg

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                      UN BONHEUR N’ARRIVE JAMAIS SEUL

 Trop de gens ne retiennent que le côté négatif des choses de la vie et oublient la plupart du temps  les instants heureux. Pour ma part je ne souhaite pas entrer dans cette spirale et me souvenir de tous les différents épisodes de mon existence, notamment lorqu’il s’agit d’évènements sportifs auxquels je participe, comme c’était le cas hier pour le marathon de HH,  pour en tirer une certaine synergie.

 Flash back : le 8 mai je participe au marathon de Prague. Le parcours,  tracé dans une des plus belles villes d’Europe, n’est toutefois pas si aisé qu’on pourrait le supposer à priori car sillonnant la ville et ses rues étroites avec des chaussées souvent pavées « à l’ancienne » et  de multiples voies ferrées permettant aux trams de circuler au cœur  de la cité.

Tout se passe extrêmement bien pour moi, aucun problème ne venant perturber ma course.

D’ailleurs dès le lendemain, training de 10 kms  dans les rues de Prague, comme cela sera le cas  tous les jours suivants jusqu’au 22 mai toujours sans le moindre souci physique, aussi bien à Prague que par la suite à Dresde, Berlin, Husum (cote allemande sur la mer du nord) et Hamburg villes où je séjourne. Que du bon temps et le bonheur de courir tous les jours avec une relative aisance et ceci jusqu’au marathon de Hamburg où je vais être confronté, la même journée, au meilleur et au pire.

 Tout d’abord le meilleur.

Le marathon se court dans une ville merveilleuse avec beaucoup de verdure et de quartiers différents, tous chaleureux. La ville très sportive (HH est notamment champion d’ Allemagne de hand-ball) organise de main de maître cette course. Rien n’est laissé au hasard. Réception des runneurs (17000 de 35 nationalités), expo-marathon, pasta-party, assistance médicale, massages..tout est parfait. Même le beau temps est présent malgré une prévision météo annoncée la veille comme soucieuse.

 Et puis aussi,et surtout, une haie de spectateurs tout au long des 42 kms. Du jamais encore vu pour moi.

Les spectateurs, s’il ne petit-déjeunent pas sur des tables installées pour l’évènement devant leur maison, sont assis aux terrasses des multiples cafés, debouts, applaudissant les runners ou soufflant dans toutes sortes d’instruments à vent.

INCROYABLE. Pas 1 km sans cette haie humaine.

Que du bonheur pour nous.

 Et puis le moins bon.

En me levant, dimanche matin j’ai ressenti des douleurs stomacales assez aiguës. Elles me poursuivent, tout au long de la journée, sans répit. Dans ces conditions difficiles de courir, la crainte d’une aggravation étant de plus bien présente en moi. Pourtant la veille rien ne laissait présager de ce mal qui disparaîtra dimanche soir sans médication.

Pour la premiere fois, j’ai vraiment souffert,  mais vraiment, et ceci  tout au long des 42 bornes. Je n’ai pas pensé à abandonner mais fragilisé, je me suis pas mal fait balloter par les puissants Allemands et Danois lors des passages plus étroits.

 Aujourd’hui je suis finalement assez fier d’avoir continué ma course et de l’avoir terminée en 4h30.

Preuve que dans le moins bon on peut aussi être récompensé.

Je tiens à préciser que je ne souhaite surtout pas me positionner en « donneur de leçons », chacun réagissant suivant son tempérament.

 Fait par Gianpie, le 23 mai 2011, dans le vol AF 1411, Hamburg / Paris

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