57-DISA Sevilla Maraton
Dimanche 22 février, 11000 coureurs sont réunis à 9h sur la ligne de départ du marathon à proximité du Stade Olympique (qui n’a d’olympique que le nom et qui a la particularité d’être le stade d’aucune des 2 grandes équipes de foot de la ville). Pas plus de 2 degrés à l’instant du start, mais la température atteindra rapidement les 17 puis 20 degrés. Cette amplitude difficile à gérer, tout au moins en ce qui me concerne, rend les préparatifs de course particulièrement importants. Courir en court, bien sûr, mais en prenant le soin de bien se couvrir dans l’attente du départ. C’est ce que j’avais anticipé la veille au soir en investissant dans un haut de jogging de taille XXXL -en solde 10 euros- et que j’ai abandonné, les larmes aux yeux, au moment du départ.
Et puis aussi, le plaisir de retrouver, alors que le matin j’arrivais en taxi (on y reviendra) mon ami Fabien particulièrement frigorifié. L’organisation n’ayant pas prévu de hall pour ses runners c’est dans un hôtel voisin que nous attendrons le départ.
- Mon pote Fabien qui réalise exploit sur exploit
- Parure « Grand » froid
En ce qui me concerne rien de bien spécial à signaler pour mon cinquante cinquième. Une course à la Gianpie, sans problème particulier mais sans grand enthousiasme non plus, ce qui me fait penser que, pendant quelques temps tout au moins, je vais peut être devoir « passer » à autre chose si je veux me faire plaisir.
L’expérience prouve que sur chaque marathon un moment particulier est à souligner. Aujourd’hui c’est une rencontre avec Yannick un Runner parisien particulièrement intéressant et sympa que j’avais croisé vendredi lors de la remise des dossards.
Concernant le parcours, je distinguerai trois secteurs bien particuliers. Les 5 premiers kms, jusqu’à la Torre del Oro, très intéressant, les 25 suivants qui se déroulent sur de larges et longues avenues de 3/4 kms bordées d’immeubles, assez lancinant, et enfin les 12 derniers qui nous font découvrir (ou revoir) le meilleur de Sevilla (Plaza de Espanã, Giralda…) avant de conclure le marathon au stade de la Cartuja (le fameux stade Olympique!)
De ce voyage/marathon je retiendrai plus particulièrement:
-la beauté et la richesse architecturale du centre de Sevilla, (j’ai parcouru le centre ville en vélo et je peux dire que c’est une pure merveille),
-la grande gentillesse des Espagnols qui ne se dément pas au fil de mes voyages comme à Barcelone l’an passé ou encore à Gran Canaria il y a un mois,
-la qualité de mon appart situé à 1mn de la Giralda,
-mais aussi l’organisation précaire du marathon dans plusieurs domaines comme, par exemple, l’absence de moyen de transport pour se rendre au start, mais surtout pour revenir en centre ville séparé par environ 6 kms du stade et où la plupart des coureurs logent. Dommage. Pour ma part et comme la majorité c’est en marchant que je suis revenu. Pas trop gênant pour moi qui ne souffre d’aucun mal après mes marathons, mais ce n’est pas le cas pour tous!