gianpiesport

Je suis étonné, voir effaré, de la manière dont est perçue par une très grande part d’entre nous « la suite à donner » à la situation de pandémie que nous traversons actuellement. Ne souhaitant pas m’exprimer sur des sujets que je ne maîtrise pas pleinement, je limiterai l’exercice de prédiction au monde sportif.
Et je vais sûrement jeter un grand froid.
A mon sens, il est hors de question d’une reprise du sport de masse dans les conditions antérieures. Le risque sanitaire est trop grand. Alors…. et bien c’est simple, il va falloir d’une part que l’actuelle pandémie soit réduite au minimum et d’autre part éviter une résurgence. Imaginons 50000 personnes dans un stade, des spectateurs amassés pour voir passer les coureurs ou des runners venant des quatre coins du monde courir ensemble. Aucune organisation ne voudra prendre le risque. Sans parler des volontaires préposés aux ravitos ou du personnel de logistique.
A ce jour et après en avoir discuté avec certains responsables aucune réponse n’est apportée. Ce qui veut dire:

• Pas de Football dans des stades pleins …
• Pas de tournois de tennis
• Pas d’épreuves de courses à pied
• Pas de jeux olympiques « reportés »

Jusqu’à quand?

J’aurais tendance à dire tant que les réponses aux questions sur la maîtrise des besoins sanitaires ne seront pas apportées et j’ajouterais que compte tenu de l’ampleur de la tâche la date du 1er avril 2021 me semble, peut être, jouable. Alors bien sûr, pour le foot par exemple, les enjeux économiques sont tels que la date de reprise peut être largement devancée, en espérant qu’il ne soit pas fait n’importe quoi.
Pour la course à pied par contre, aucune course (Berlin, Chicago, Paris, Valencia…) mais aussi les foulées du 17 ème (pour citer une course sympathique mais de moindre envergure) ne sera disputée d’ici certainement le 1er janvier 2021 et probablement d’ici le 1er avril 2021.
Voilà, j’avais prévenu que mon diagnostic était à faire pleurer. Bien sûr, et même si je suis fermement convaincu, un miracle peut toujours arriver rapidement (disparition du virus, vaccin…). Alors prions et surtout, malgré mes propos peu réjouissants, gardons le moral.