Triste sortie vélo
Car sous la pluie mais aussi (et surtout) après une découverte pénible.
Certes c’est pas la première fois, malheureusement, mais toujours ce sentiment de tristesse qui s’empare de moi lorsque je côtoie un animal mort.
Il y a quelques mois, j’ai même assisté à une des plus pénible scène qu’il m’ait été permis de vivre.
J’étais en vélo, bien sûr, et un groupe de bonhommes bedonnants et rougeâtres (qu’on appelle aussi chasseur) a abattu un chevreuil qui est venu mourir sur la route, à mes pieds.
J’en avais chialé et j’étais rentré chez moi plein de tristesse. Je me souviens souvent de cette épisode et aussi des cris de joies et des ricanements manifestés par les exécuteurs à qui, lâchement, je n’avais pas osé dire ma pensée.
Ce matin la mort était moins cruelle, car accidentelle (je pense), mais bien triste aussi. Un renardeau, l’oreille ensanglantée, gisait sur le bas côté de la route. Je me suis arrêté pour glisser son corps inerte dans l’herbe. C’est ce qu’on appelle « la vie ».
Nos amies les bêtes mêmes sauvages ont elles aussi le droit à la vie, de nos jours la chasse n’est plus un sport ni une nécessité.